Aïkido Pays de la Loire

Histoire de l'Aïkido

Des origines au Japon à la création de la FFAAA en France

L’Aïkido, un art martial aux racines profondes

L’Aïkido est un art martial japonais fondé au début du XXe siècle par Morihei Ueshiba (1883-1969), souvent appelé O-Sensei, ce qui signifie « grand maître ». La philosophie de l’Aïkido repose sur des principes de non-violence, de paix et d’harmonie. Ueshiba a développé l’Aïkido en intégrant des éléments de plusieurs arts martiaux traditionnels, notamment le Daito-ryu Aiki-jujutsu, le Kenjutsu (l’art du sabre) et le Judo.

Ueshiba cherchait à créer une discipline martiale qui permette de neutraliser l’adversaire sans causer de blessures graves, mettant ainsi l’accent sur la protection de l’attaquant autant que sur celle du défenseur. L’Aïkido se distingue par ses techniques de projection et de contrôle des articulations, souvent réalisées à partir de mouvements circulaires fluides.

L’Expansion de l’Aïkido hors du Japon

Après la Seconde Guerre mondiale, l’Aïkido a commencé à se diffuser en dehors du Japon, grâce à des maîtres japonais qui ont voyagé à l’étranger pour enseigner. L’un des pionniers dans ce mouvement fut Koichi Tohei, qui visita Hawaï en 1953, marquant ainsi le début de l’introduction de l’Aïkido aux États-Unis.

À la même époque, des pratiquants japonais comme Tadashi Abe, Minoru Mochizuki, et Kenshiro Abbe ont contribué à la diffusion de l’Aïkido en Europe, notamment en France. Tadashi Abe fut le premier à introduire l’Aïkido en France en 1952, où il commença à enseigner à Paris et dans d’autres grandes villes.

Ueshiba cherchait à créer une discipline martiale qui permette de neutraliser l’adversaire sans causer de blessures graves, mettant ainsi l’accent sur la protection de l’attaquant autant que sur celle du défenseur. L’Aïkido se distingue par ses techniques de projection et de contrôle des articulations, souvent réalisées à partir de mouvements circulaires fluides.

L’Aïkido en France : L’émergence d’une discipline structurée

L’Aïkido a rapidement gagné en popularité en France, grâce à la passion et à l’engagement des premiers élèves et instructeurs. Dans les années 1960 et 1970, plusieurs dojos (salles d’entraînement) furent établis à travers le pays, attirant de nombreux pratiquants.

Pour répondre à l’augmentation du nombre de pratiquants et pour structurer la pratique de l’Aïkido en France, diverses organisations furent créées. La plus importante d’entre elles est la Fédération Française d’Aïkido, Aïkibudo et Affinitaires (FFAAA). Fondée en 1983, la FFAAA a joué un rôle crucial dans la promotion et l’organisation de l’Aïkido en France. Elle s’est donnée pour mission de diffuser l’Aïkido en respectant les principes enseignés par O-Sensei, tout en s’adaptant aux besoins des pratiquants français.

La FFAAA : Une Institution de Référence

La FFAAA a mis en place un cadre structuré pour l’enseignement de l’Aïkido, avec des programmes de formation pour les enseignants, des grades reconnus et des compétitions et démonstrations régulières pour promouvoir l’art martial. La fédération organise également des stages avec des maîtres de renommée internationale, permettant aux pratiquants français de bénéficier des enseignements de hauts gradés venus du Japon et d’autres pays.

En parallèle, la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB) a été créée, offrant aux pratiquants une autre structure de référence. Les deux fédérations coexistent en France, contribuant chacune à sa manière à la diffusion et à l’enseignement de l’Aïkido.

Conclusion

De ses racines profondes au Japon aux tatamis français, l’Aïkido a parcouru un long chemin, porté par la vision de Morihei Ueshiba et l’engagement de nombreux passionnés. Aujourd’hui, grâce à des structures comme la FFAAA, l’Aïkido continue de prospérer en France, offrant à ses pratiquants un chemin de développement personnel basé sur l’harmonie et le respect.